Par Jean-Pierre Nowak
Publié le 04/07/2022 à 14h00
Mis à jour le 04/07/2022 à 15h49
Dimanche dernier à la salle Max Linder, la compagnie Les Ephémères a présenté son spectacle « Sur les ailes du vent ». Florence Monzani au clavecin, Aurélie Fournier-Merle à la flûte à bec, Pauline Josselin mezzo-soprano et harpe celtique, Laure Pauliat et Morgane Robin sopranos et Florine Jeannot pour les ombres, ont raconté une grande aventure.
À la fin du XVIIe siècle, un capitaine de vaisseau laisse sa femme en Angleterre pour convoyer des marchandises. Avec ses marins, il fera un voyage qui le conduira d’Angleterre en Italie, de France en Afrique et aux Amériques. Une aventure où l’on parle d’esclavage, de jalousie et de malédiction, avec des airs de Purcell, Monteverdi, Rameau et Charpentier, des chants traditionnels séfarades, Quechua et Brésiliens.
Les actrices musiciennes interprètent tous les rôles, avec des textes inspirés des contes et de récits de voyage de Las Casas, Mérimée et Musset. Un spectacle de grande qualité, avec des costumes et des instruments d’époque, où l’on rêve d’un monde meilleur. Il aurait mérité une salle mieux adaptée.